M. du Chaylard, Délégué de la France combattante en Palestine et Transjordanie, s'adresse au Commissaire National aux Affaires étrangères à Londres (1942)
Lettre tapuscrite sur papier carbone de M. du Chaylard, Consul Général de France, Délégué de la France combattante en Palestine et Transjordanie, adressée à M. le Commissaire National aux Affaires étrangères, datée du 15 septembre 1942. Explique que la colonie est très peu importante, d'où l'impossibilité de créer un Comité National. Des sympathies à la France Combattante mais plus en paroles qu'en actes. Très peu d'inscriptions sur les registres d'immatriculation en raison du désir "de ne pas se compromettre".
Voir documents en lien :
https://fhju.fr/idurl/1/1092
https://fhju.fr/idurl/1/1108
- Auteur
- Chaylard, M. du
- Date de publication
- 1942-09-15
- Siècle
- 20
- Régime ou époque
- France Libre
- Seconde Guerre Mondiale
- Régime ou époque étudiée si différente
- France Libre
- Région
- Proche et Moyen-Orient > Palestine mandataire
- Proche et Moyen-Orient > Liban
- Lieu d'édition
- Beyrouth
- Pays d'édition
- Etat du Grand Liban
- Thématique
- Sionisme
- Type de document
- Lettre tapuscrite
- Langue principale
- français
- Format
- In 4
- Nombre de pages
- 2
- Propriété
- Collection Nicolas Philippe
- Remarques sur le contexte historique
"Les Français de Palestine" comptaient surtout des religieux, regroupés dans des maisons à vocation culturelle, hospitalière, et charitable, comptant jusqu’à 70 établissements où le régime de Vichy avait été accepté sans hesitation Ces religieux reconnaissaient l’autorité de l’actif consul général de France Amédée Outrey, fervent admirateur du maréchal Pétain et leur hostilité à la France Libre était singulièrement confortée par le prestige personnel du Père Feray qui célébrait les vertus chrétiennes du Maréchal. A Nazreth, les Salésiens étalaient un zèle maréchaliste qui le disputait à celui des Pères Blancs d’Abou Gosh, voire à celui des Fransiscains, des Assomptionistes voire même des Dominicains de l’Ecole biblique de Jerusalem. Le gaullisme, rejeté de tous, ne trouvait quelque faveur qu’auprès du Père Savey, supérieur des Dominicains de Djezirzh qui devait trouver une mort glorieuse à Bir Hakeim et surtout de l’impétueuse mère Gaudelaine, supérieure de Notre Dame de Sion à Jerusalem. "Seuls Les Juifs étaient enclins à coopérer avec la France Libre." (Lerner)
- Bibliographie
- H. Lerner, "Avec de Gaulle en Palestine", RHMC, 1992
- N° boîte
- B11
- N° d'inventaire
- D037a
- Permalien
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