Ecole Rachel: femmes en blouse blanche devant des machines à coudre,1927


Photographie de femmes en blouse blanche devant des marchines à coudre. Au dos, indication en français "1927, Ecole Rachel, rue Quinault, Paris 15e".

Date de publication
1927-01-01
Siècle
20
Régime ou époque
Entre deux guerres
Région
Europe de l'Ouest > France
Lieu d'édition
Paris
Pays d'édition
France
Thématique
Métiers > Vêtements - Tissus
Œuvres sociales
Type de document
Photographie
Langue principale
français
Format
In 8
Nombre de pages
2
Propriété
Collection Nicolas Philippe
Remarques sur le contexte historique

La Fondation Rachel est une "oeuvre d'apprentissage gratuit pour femmes"fondée en 1916 par Léonard Rosenthal(1874-1955),diamantaire français originaire du Daghestan. Cette école technique et professionnelle féminine porte le prénom de sa fille, Rosenthal a expliqué qu'il avait pris pour parti de ne pas réserver cette oeuvre aux israélites: « Maintenant, au risque de faire bondir bien des gens,j’ajputerais qu’à mon avis toute association philanthropique cultuelle, c’est-à-dire religieuse et limitée dans ses effets aux adeptes d’une seule religion est dangereuse car elle constitue la conception la plus etroite et la plus regrettable de la bienfaisance On ne devrait jamais demander au malheur et à la souffrance à quelle religion ils appartiennent. Personnellement je me suis fait une loi de ce principe etc’est si vrai que sur les 300 élèves de mes écoles Rachel, les israélites sont en grande minorité , tant j’ai tenu à rester étranger à leur rcrutement. Paris regorge de réfugiés russesIl n’en doit pas manquer parmi eux qui ont été les promoteurs , les inspirateurs ou m^me les acteurs sinistres de ces drames affreux qu’on appelle les pogroms Jamis à ceux là je n’ai demandé quelle était leur religion, quel était leur passé. Ils étaient malheureux , c’est tout ce que j’ai voulu savoir d’eux Mon attitude a maintes fois surpris certains de mes coreligionnaires qui m’en ont fait la remarque et parfois même le reproche ais je dois reconnaitre que je n’ai jamais eu de peine à leur faire comprendre pourquoi j’agissais ainsi et quelle était ma conception de l’assistance à la détresse humaine » ( l’esprit des affaires , Payot) En août 1926, l'école comptait environ 200 élèves apprenant - Des métiers n’exigeant ni aptitudes spéciales, ni études préalables : bobinage électrique, polissage de bijouterie, giletières, culottières, montage de parapluies et ombrelles ; ces trois dernières ouvertes le 1er octobre 1926. - Des professions nécessitant des aptitudes et des connaissances : travaux de pose et de laboratoire, retouche photographique, retouche d'agrandissements, retouche de clichés, retouche industrielle, chimie industrielle formation des aides pour laboratoires industriels ou pharmaceutiques. L'enseignement ménager était dispensé à toutes les élèves. L'autorisation de délivrer un diplôme de fin d'études a été reconnue par l'État depuis le 17 Mars 1927 Dès le mois de Décembre 1926, une nouvelle section était ouverte, d'Art appliqué, qui comprenait peinture sur étoffe - Batik, peinture sur verre - Décoration céramique, modelage du cuir et de l'étain, travail du bois - pyrogravure, laques, tarso. https://www.google.fr/books/edition/L_esprit_des_affaires/43p6DwAAQBAJ? hl=fr&gbpv=1&dq=l%C3%A9onard+rosenthal+rachel&pg=PT159&printsec=frontcover https://www.reseau-canope.fr/musee/collections/fr/museum/mne/ecole-rachel-fondation-leonard-rosenthal-ecoles-d-enseignement-technique-gratuites-section-feminine-8-rue-quinault-paris/5dac0bc0-ab93-4cd9-9bdd-67ad8ad2f990 TESTIMONIAL OF RACHEL ROSENTHAL SOURCE: HTTPS://WWW.KCET.ORG/DEPARTURES-COLUMNS/ARRIVAL-STORY-RACHEL-ROSENTHAL My parents were born in Russia. They were Russian Jews. My father, Leonard Rosenthal, was born in the south. My mother, whose maiden name was Maria Jacobovitch, was born in the north, in Riga in what's now Latvia. My father was twenty years older than my mother. He came to Paris - he went west, young man - from Russia when he was 14 - he didn't even speak French. And my mother came all the way down from the north to the south in order to leave Russia when the Bolshevik revolution came. So they both ended up in France, in Paris, and they fell in love around 1920. They married when I was seven years old - I was born out of wedlock because my father's first wife didn't give him a divorce. We were a very affluent family - my father was an importer of precious stones and pearls - and a very well known family of what was called then, 'assimilated Jews.'

N° boîte
B18
N° d'inventaire
D091
Permalien
https://fhju.fr/idurl/1/1465


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