Philippi Aquini Primigeniae Voces


Petit livre ancien "Philippi Aquini Primigeniae Voces". Comprend les Pirkei avot, une partie dictionnaire, texte en hébreu et latin.  Philippe D’AQUIN, Primigeniae Voces et Sententiae et Proverbia Rabbinorum. Paris, Sébastien Cramoisi, 1620. Ouvrage in-16, reliure cuir. Ex-libris de la Comtesse Chappaz de la Prat née de Boisseau. Ouvrage en deux parties possédant leur page de titre et leur propre pagination. La première est un petit dictionnaire en hébreu latin qui donne les différents sens d’un mot lorsque la troisième lettre de sa racine varie. La seconde est une édition bilingue en hébreu et latin du traité des pères. Philippe Daquin Primigeniae voces. Hebrew grammar and Ethics of the Fathers. Lvtetiae Parisiorvm. 1620. 11 cm. Printed in Hebrew on the title page: The foundations of the words in brevity. To teach it easily. The last section – 159 pages – features Ethics of the Fathers with Latin translation on facing pages Sententiae et proverbia rabbinorum relié avec Grotius Hugo Tragoedia, Christus patiens 1627 Monachii ad haeredibus Ioannis Hertsroy et Cornelio Leysserio Bibliopola et Maximiliani serenissimi electoris typographo.

Auteur
Aquin, Philippe d', (1558-1650)
Date de publication
1620-01-01
Siècle
17
Région
Europe de l'Ouest > France
Lieu d'édition
Paris
Pays d'édition
France
Thématique
Conversionnisme
Bénédictions - Prières - Textes religieux
Type de document
Livre - Livret
Langue principale
latin
Langue secondaire
hébreu
Format
In 12
Nombre de pages
328
Propriété
Collection Nicolas Philippe
Remarques sur le contexte historique

Philippe d’Aquin (1558-1650) est un juif de Carpentras qui contribua largement, après sa conversion au catholicisme, à une meilleure connaissance des textes juifs fondamentaux en France. Le propriétaire de ce livre l’a relié avec une tragédie écrite par Grotius sur le mystère de la Passion. Est ce un hasard? « Sur sa recommandation, la municipalité d'Amsterdam qui avait rappelé dès 1598 aux immigrés juifs que le culte calviniste était le seul autorisé, changea de politique dans une ordonnance du 8 novembre 1616 qui octroyait une reconnaissance juridique à l'établissement de judaïsants dans la ville, sous couvert de formuler un catalogue de restrictions anodines (interdiction d'offenser la religion dominante, de convertir des personnes d'origines non ibériques, etc.) » ( wikipedia) Notice Wikipedia: Philippe d'Aquin est un médecin et philologue hébraïste français du XVIIe siècle, d'origine juive, né à Carpentras vers 1576, mort à Paris vers 1650. Son nom d'origine était Mordekhaï Crescas (ou Mardochée Cresque). Excommunié par sa communauté, il quitta Carpentras pour l'Italie et se convertit au catholicisme à Aquino, adoptant alors le nom de Philippe d'Aquin (ou plus tard Daquin). Installé à Paris, il fut nommé par Louis VIII vers 1610 professeur d'hébreu au Collège royal. Il exerça aussi la fonction de médecin auprès de Marie de Médicis et de Concino Concini. En 1617, il fut témoin à charge dans le procès de Léonora Galigaï pour sorcellerie et « juiverie ». Il est le père de Louis-Henri d'Aquin (ou Daquin), et fonda une dynastie qui donna notamment des médecins du roi et des évêques. Il se rendit surtout célèbre pour ses travaux philologiques qui concernent la langue hébraïque et les traditions rabbinique et kabbalistique. Il participa à l'élaboration de la Bible polyglotte de Guy Michel Lejay, réalisée entre 1628 et 1645. il a notamment publié : • Primigenæ voces, seu radices breves linguæ sanctæ (Paris, 1620) ; • Pirḳe Aboth, Sententiæ rabbinorum, hebraice cum Latina versione (Paris, 1620, avec une édition hébreu-italien intitulée Sentenze : Parabole di rabbini, tradotte da Philippo Daquin. [1] [archive]); Une traduction en français paraîtra également en 1629 • Veterum rabbinorum in exponendo Pentateucho modi tredecim (Paris, 1620). [2] [archive] • Dissertation du Tabernacle et du camp des Israélites (Paris, 1623) ; Ainsi qu'un essai sur les sacrifices • Interpretatio arboris cabbalisticæ (Paris, 1625, sur l'« Arbre de vie » des kabbalistes) ; [3] [archive] • Beḥinat 'Olam (Examen du monde) de Yedaiah Bedersi (rabbin de Perpignan au XIVe siècle ; hébreu-français, Paris, 1629) ; • Ma'arik ha-Ma'areket, Dictionarium Hebraicum, Chaldaicum, Talmudico-Rabbinicum (Paris, 1629) ; • Kina, Lacrimæ in obitum cardinalis de Berulli (Paris, 1629) ; Suivant une recommandation du célèbre juriste Hugo Grotius, la municipalité d'Amsterdam qui avait rappelé dès 1598 aux immigrés juifs que le culte calviniste était le seul autorisé, changea de politique dans une ordonnance du 8 novembre 1616 qui octroyait une reconnaissance juridique à l'établissement de judaïsants dans la ville, sous couvert de formuler un catalogue de restrictions anodines (interdiction d'offenser la religion dominante, de convertir des personnes d'origines non ibériques, etc.)

N° boîte
B25
N° d'inventaire
D003
Permalien
https://fhju.fr/idurl/1/2757


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