Jacques Isaac, de Bisheim s'oppose à la mise en vente de terres des religieuses de Guebwiller qu'il a achetées comme biens nationaux (Avril 1801)
Document manuscrit relatif au citoyen Jacques Isaac de Bisheim. Certifié conforme par le secrétaire général de la Préfecture.
Il a acheté en adjudication publique 6 journaux et 3 verges de terres labourables provenant des ex religieuses de Guebwiller. Il les a payés au moyen de 6 obligations auprès du receveur des Domaines . Or ces terres sont remises en vente, il s'y oppose
- Date de publication
- 1815-02-11
- Siècle
- 19
- Régime ou époque
- Consulat
- Région
- Europe de l'Ouest > France
- Europe de l'Ouest > France > Alsace
- Lieu d'édition
- Bischheim
- Pays d'édition
- France
- Thématique
- Emancipation
- Emancipation > Achat biens nationaux
- Type de document
- Document manuscrit
- Langue principale
- français
- Format
- In 12
- Nombre de pages
- 6
- Propriété
- Collection Nicolas Philippe
- Remarques sur le contexte historique
La loi du 2 novembre 1789 a mis les biens ecclésiastiques à la disposition de la Nation
"Dès que la vente des biens de l'Eglise eût été décidée, les contre révolutionnaires, adversaires de cette opération répandirent dans toute l'Alsace () que les Juifs en seraient les principaux bénéficiaires. Sans doute les Juifs se rendirent ils acquéreurs de quelques biens nationaux et c'est souvent de cette manière qu'ls accédèrent à la propriété foncière. Mais ainsi que l'a prouvé Mr Roland Marx, leurs achats furent peu importants"
"L'administration française écoula sans peine les biens fonds. L'hypothèse fréquente selon laquelle les biens auraient été vendus à des prix dérisoires a été fermement démentie par la recherche. Les prix d'achat étaient sensiblement supérieurs aux estimations. De même les considérations confessionnelles souvent évoquées concernant l'acquisition des anciens biens ecclésistiques n'ont pas été démontrées. Dans les départements rhénans des milliers de catholiques saisirent l'opportunité d'acheter des biens fonds et la majorité des commanditaires était également catholique. Ainsi le thèce ancienne selon laquelle les Juifs et les protesttants auraient bradé les biens nationaux au motif que des catoliques se seraient refusés à racheterdes biens écclésiastiques sécularisés est réfutée
- Bibliographie
- Gabriele B. Clemens."Vieilles familles et propriété neuve Spéculations sur les biens nationaux dans les départements rhénans"
- N° boîte
- B28
- N° d'inventaire
- D068
- Permalien
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