"Vous me fendez le cœur, madame!" - Auguste Scheurer Kestner réconforte Lucie Dreyfus (1897)
Carte de visite d'Auguste Scheurer Kestner, Vice-Président du Sénat, avec mot adressé à Lucie Dreyfus : "Vous me fendez le cœur, madame ! Mais ce sont de salutaires encouragements à tout braver. Veuillez croire à mes respects." Enveloppe avec tampon, datée du 5 décembre 1897.
- Auteur
- Scheurer-Kestner, Auguste (1833-1899)
- Date de publication
- 1897-12-05
- Siècle
- 19
- Régime ou époque
- Troisième République
- Région
- Europe de l'Ouest > France
- Lieu d'édition
- Paris
- Pays d'édition
- France
- Parcours de vie
- Affaire Dreyfus
- Thématique
- Acte judiciaire > Affaire Dreyfus
- Type de document
- Carte de visite
- Langue principale
- français
- Format
- In 16
- Nombre de pages
- 3
- Propriété
- Collection Nicolas Philippe
- Remarques sur le contexte historique
La veille, Jules Méline, Président du Conseil, s'est écrié à la Chambre des Députés : "Il n'y a pas d'affaire Dreyfus. Il n'y a pas en ce moment, il ne peut pas y avoir d'affaire Dreyfus." L'avant-veille, 3 décembre, le Général De Pellieux, Magistrat instructeur, a deposé un rapport blanchissant Esterhazy. Le 7 décembre, Scheurer Kestner interpelle le Gouvernement au Sénat : "Quand il descendit de la tribune, ce fut commme s'il descendait dans la tombe et un silence cruel le recouvrit." (Romain Rolland, in Bredin p. 316)
- N° boîte
- B08
- N° d'inventaire
- D022
- Permalien
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