Le procès du Colonel Picquart: " les derniers tuyaux que personne ne connait encore dans le public" Edmond Gast à Mlle Cabarrus 20 novembre 1898


Lettre manuscrite d'Edmond Gast, à Melle Cabarrus, « Demain il ne se passera rien à la correctionnelle. Le tribunal est décidé à ne pas juger la cause maintenant. Il remettra sine die , c’est-à-dire après la Révision et ordonnera la mise en liberté immédiate . Tels sont les derniers tuyaux que personne ne connait encore dans le public . C’est presque une renonciation aux poursuites . La défense s’opposera à la remise, demandera à plaider, mais le tribunal ne veut pas ni le gouvernement non plus J’aurais peut être préféré que tout soit liquidé mais cette remise dans ces conditions lui est une chose très favorable . Je compte que le Colonel viendra immédiatement s’installer chez moi pour se reposer une minute. La proposition de poursuites de Zurlinden au Conseil des Ministres est. Et n’a jamais eu lieu Enfin pour l’instant on est toujours soulagé !" <

Auteur
Gast, Edmond (1857-1944)
Date de publication
1898-07-20
Siècle
19
Régime ou époque
Troisième République
Région
Europe de l'Ouest > France
Lieu d'édition
Ville d'Avray
Pays d'édition
France
Parcours de vie
Affaire Dreyfus
Thématique
Acte judiciaire > Affaire Dreyfus
Type de document
Lettre manuscrite
Langue principale
français
Format
In 8
Nombre de pages
2
Propriété
Collection Nicolas Philippe
Remarques sur le contexte historique

Edmond Gast (1857-1944) homme politique, cousin et confident du colonel Picquart.

 

 

Le 22 septembre 1898 , le Colonel Picquart a été écroué à la prison du Cherche Midi. Mais le 29 octobre, la chambre criminelle de la Cour de cassation a admis la recevabilité de la demande de révision du procès Dreyfus et lancé une enquête Picquart obtiendra son non lieu et sa libération le 13 juin 1899

N° boîte
B08
N° d'inventaire
D025
Permalien
https://fhju.fr/idurl/1/434


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