Certificato - Des Rabbins attestent de la bonne conduite du Caïd Momo Scemama (1873)


Document attestant de la bonne conduite de Scelomo del Kaid Nathan Samama, signé par le Grand Rabbin de Tunis, Nathan Burgel et de nombreuses autres personnalités et Rabbins après lui.

Pétition des Juifs de Tunisie en faveur du Caïd Momo Nissim Scemama, grand argentier du Bey, 1873. Original en hébreu avec nombreuses signatures et cachets officiels et hébreu, et au verso. Traduction en italien signée de nombreux Rabbins et personnalités de Tunisie attestant de la très bonne conduite de Scelomo del Kaid Nathan Samama, caid Momo. "Un Essere umano di buonissima condotta" "Egli servi il governo Tunissiano in qualita di Ricevitore ed adempi sempre alle funzioni di questa carica con zelo, onesta e lealta" "La vicissitudini mondiali rette dall'Ente Supremo, fecero si che ando soggetto a contrare non pochi debiti etc Boccara Coen Tannugi, Sfez, parmi les nombreux signataires.

Auteur
Burgel, Nathan
Date de publication
1873-01-28
Siècle
19
Région
Afrique du Nord > Tunisie ottomane
Lieu d'édition
Tunis
Pays d'édition
Tunisie ottomane
Parcours de vie
Salomon Scemama
Thématique
Rabbins
Type de document
Imprimé - Imprimés reliés
Langue principale
italien
Format
In 8
Nombre de pages
4
Propriété
Collection Nicolas Philippe
Remarques sur le contexte historique

Document antérieur à l'établissement du Protectorat (12 mai 1881, Traité du Bardo). En 1857, Battou Sfez, charretier à Tunis, est décapité pour avoir insulté un musulman. Les Juifs de Tunisie, représentés par Foa et Carcassonne, négociants à Tunis, ainsi que Fabre, demandent la protection de Napoléon III qui envoie une escadre française à La Goulette, oblige le Bey à indemniser la veuve et à reconnaître la liberté des cultes.

"Sous les trois règnes d'Ahmed Bey, Mohamed Bey et Mohamed Es-Sadoq-Bey (1859-1882), le gaspillage des deniers du beylik va crescendo, tandis qu'à tous les niveaux de l'appareil d'Etat, se multiplient le népotisme, la concusssion, la corruption ou le détournement pur et simple des deniers publics. Dans cette triste curée, le premier Ministre Mustaphar Khaznadar et son âme damnée, le Caïd des Juifs, Nissim Scemama, mais aussi une foule d'aigrefins... ", Taieb in Archives juives

"In 1861, Muhammad al-Sadiq-Bey (1857-82) promulgated edicts for drawing up civil and penal codes to be applied by the newly constituted tribunals. There was widespread discontent among the muslim masses as a result of these laws. The government was reproched for favoring the infidels and raising the taxes paid by the Muslims, while the ministers were accused of having ruined the state. This was during a period in which the minister of finance, the qa'id Nissim Samama, contracted onerous loans in Europe. An insurrection of the tribes broke out. Inthe north of the country, the illtreted Jews were convinced that their salvation only lay in the intervention of Europaean warships ; in the south, pillaging of the jews of Djerba and Sfax took place." Enc J p. 1447 T15

Bibliographie
Archives juives, "Les Juifs de Tunisie", 1er sem 1999 Sebag Paul, Histoire des Juifs de Tunisie des origines à nos jours, l'Harmattan, 1991. "Caid Samama a laissé dans la mémoire juive tunisienne un souvenir indélébile. On garde de lui tout à la fois le souvenir d’un homme immensément riche, d’un responsable communautaire généreux, d’un mécène éclairé mais aussi d’un homme d’affaires véreux, d’un prévaricateur qui n’hesita pas à tirer parti de ses hautes fonctions pour tirer de substantiels avantages au détriment de la collectivité". (JP Allali) "Sous les trois règnes d'Ahmed Bey, Mohamed Bey et Mohamed Es -sadoq-Bey, (1859-1882), le gaspillage des deniers du beylik va crescendo, tandis qu'à tous les niveaux de l'appareil d'Etat, se multiplient le nepotisme, la concusssion, la corruption ou le détournement pur et simple des deniers publics. Dans cette triste curée, le premier ministre Mustaphar Khaznadar et son âme damnée, le caid des Juifs, Nissim Scemama, mais aussi une foule d'aigrefins... " Taieb in Archives juives Robert Attal, Le caid Nessim Samama de Tunis, mécène du livre hébraÏque.
N° boîte
B18
N° d'inventaire
D049
Permalien
https://fhju.fr/idurl/1/578


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