Dans son allocution aux conscrits israélites (10 nov 1893), le Grand Rabbin Zadoc Kahn explique que ce genre de congés se mérite : "il m'arrive parfois à l'occasion de nos solennités religieuses, qui sont reconnues par la loi, de demander des permissions à l'un ou à l'autre de nos soldats à leurs chefs immédiats. Ces demandes sont généralement accueillies avec bienveillance. Cependant, j'ai déjà eu le déplaisir, bien que rarement, de recevoir des refus motivés en ces termes : "le soldat auquel vous vous intéressez ne mérite aucune faveur ; il ne fait pas preuve de bonne volonté, il s'est déjà attiré plusieurs punitions." Ces réponses font chaque fois monter la rougeur sur mon front, je les considère comme une chose humiliante, il semble que ce soit comme une tâche de famille." (t3 p.243)