Appel du Comité central sioniste de Paris au don du Schekel et bulletin de souscription (entre 1910 et 1914)


Appel au don du Schekel  présenté comme un impôt annuel de 1 fr. 25 institué par le Premier Congrès Sioniste comme acte d'adhésion. Bulletin de souscription non daté (mais décennie 1910 et avant 1914)  ni rempli à adresser à M. Aronstam , 21 rue de la Tour d'Auvergne.

L'objectif est de  "grouper tous les Juifs autour de la même organisation et du même drapeau » « le sionisme seul peut apporter la solution au problème le plus tragique de l’histoire »

Date de publication
1910-01-01
Siècle
20
Région
Proche et Moyen-Orient > Palestine ottomane
Lieu d'édition
Paris
Pays d'édition
France
Thématique
Sionisme
Type de document
Tract imprimé
Langue principale
français
Format
In 8
Nombre de pages
1
Editeur - imprimeur
Imprimerie Mendel
Propriété
Collection Nicolas Philippe
Remarques sur le contexte historique

Les sionistes à Paris , avant la guerre de 1914 sont peu nombreux : une poignée de militants, quelques centaines de sympathisants.Leurs meetings ils rassemblent entre 200 et 500 personnes. L'appel au shekel est suivi par 600 à 800 personnes..Le nombre de skekels détermine le nombre de délégués aux congrès sionistes. Les sionistes français envoyent 6 délégués au VI°Congrès de 1903. Mais à partir de 1905, un délégué doit représenter 200 cotisants au moins: il n'ya plus que 4 Français au Congrès De plus les sionistes parisiens sont divisés. La plupart , conduits par Marmorek, et Nordau, , fidèles à Herzl, restent des « sionistes politiques », opposés à la colonisation sans l’obtention préalable de solides garanties internationales. "Or après la mort de Herzl, la « tendance russe », ou « sionistes pratiques », héritiers des Hovevei Sion, exerça une influence grandissante sur l’Organisation.Sioniste Mondiale, avant d’en prendre la direction en 1913 au XIe Congrès, auquel Nordau refusa de se rendre. Aussi la fédération.Sioniste.Française . se trouva-t-elle dans l’opposition minoritaire au sein de l’Organisation, dont l’attitude de Nordau achevait de la couper. Dès lors Marmorek dut affronter la vive opposition de certains sionistes parisiens, mécontents de la ligne choisie " (Levigne)Aronstam chez qui les shekkels sont adressés est un vieux militant ; en janvier 1901 il est un des fondateurs de la fédération sioniste de France et en devient le premier trésorier

Bibliographie
Nicault, La France et le sionisme, LEVIGNE Catherine, « Le mouvement sioniste en France des environs de 1880 à 1921 », Le Monde Juif, 1977/4 (N° 88), p. 137-153. URL : https://www.cairn.info/revue-le-monde-juif-1977-4-page-137.htm
N° boîte
B11
N° d'inventaire
D019
Permalien
https://fhju.fr/idurl/1/690


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